Depuis les manifestations des altermondialistes en 1999 à Seattle, une série de
revendications a été reprise par la sphère politique : Lutte contre la
pauvreté, réduction de la dette des pays du tiers monde, notion de
développement durable sont clairement inscrites à l’agenda des politiques.
Récemment ce sont Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui se font les
défenseurs d’une taxation sur les transactions financières au G20. Ou encore en 2002, Jacques Chirac qui est allé assez loin dans
l’expression de sa vision de la mondialisation : « Nos modèles actuels, nous ont menés, il faut bien le dire, dans
une large mesure, dans l’impasse. Je ne suis naturellement pas contre la
mondialisation… Mais faute de garde-fous, faute de règles, la mondialisation
conduit de façon accélérée à la destruction de la nature, c’est-à-dire de notre
cadre de vie. Faute de solidarité, elle creuse les inégalités entre les hommes
et elle laisse persister des misères, des souffrances qui sont intolérables et
dont elle ne se préoccupe pas. Il nous faut essayer d’inventer des modèles
nouveaux. »
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